Mon cœur est une forteresse abîme Chaque torche que le vent a soufflé Attendent l'amour pour se réanimer Que ses flammes viennent consumer Les pénombres qui mon tant habité Depuis que je fus presque le dîné Elles gémissent d'outre-tombe: Ho, pauvres de nous, pauvre petits mortels que nous sommes! Ne sommes nous mortels que jusqu'à l'aube de notre trépas? Hé hurle du combat, les trompes: Ah, richesse et pouvoir, odieux avare que nous sommes! Nous sommes immortels depuis la crépuscule enfance!
top of page

bottom of page