Ce sont les femmes de ma vie qui m'ont appris à aimer.
Ce sont les hommes de ma vie qu'y m'ont appris à frapper.
De mes mots, de mes mains, des mémo,
j'ai souvent hésité, pas assez bougé, trop souvent inanimé.
J'avoue qu'on m'a bien aimé, tout comme on m'a bien chassé,
j'ai beau m'excuser, c'est les gestes qui compte,
dans la dernière ronde.
Beau courir celui qui revient de loin,
mais le passé revient toujours sur nos chemin.
J'ai écris tout mes cris à un point ou j'en es gémi toutes les nuits,
les paroles dans le crane, résonne sous ma savane
et puis vide et silence, y a un truc dans balance.
C'est comme la musique, le trop plain fait épique.
J'veux pas faire du cliché, mais le slam m'a vite animé,
j'ai appris à haïr sans raison, tout comme j'aimais à ma façon
et puis un jour j'ai découvert,
que devant le miroir se tenait l'enfer.
Le train a déraillé, et j'ai aussi changé,
les railles se sont tordu, mon esprit c'est perdu
Et on m'a remis à cheval, encore merci et désoler pour tout le mal.
À toute celle que j'ai aimé, blessé et jamais oublié
À toute ses promesses brisées, désolé