Été
Au gré du vent qui passe
quelques feuilles trépassent
Et le ciel d'un bleu pur,
les nuages et le soleil dur.
Un poète au pied du saule
s'y terre seul et piaule.
Rêve d'un monde futur
où rien n'est plus obscur
et s'inspire de sa vision
pour écrire ses poèmes savons.
Lisez, vous qui avez trouvés
une feuille du saule à vos pieds,
Là où les mots deviennent pur.
Là-bas, le seul y terre son Excalibur.
Automne
Je vie dans un champ de poême un grand saule au millieu des assises mes larmes s'envollent au gré du vent des feuilles qui fuillent du bout de mes branches de quelques goutes d'ancre on pu soupirer et de mes doigts j'ai écrit ses mots volle, volle douce larme, vas mourir à sa joue volle douce larme que je ne saurais aimer moi, seul au millieu de ce prè engoissé là ou 20 ans ont passé pour un saule oublier
Hiver
Depuis ce jour funeste, mon âme souffre d'un leste. Mon regard amère et gris, ironiquement aigrie. Le soleil ne se lève presque plus, c'est ce vent froid qui m'est tue. Bon sang que j'haï l'hiver, elle s'obstine à m'enterrer par les racines. Son souffle froid égratigne mon écorce tel un pic-ver! Mes cheveux s'en dressent et blanchissent, quel mine! En fait, tout n'est plus vert et bleu... non, tout est blanc creux. Quel affligeante tristesse que de voir cela! Mon seul réconfort est qu'au printemps, tout repoussera... Corbeau s'en est allez, quand elle à vue renard s'abrité. De toute façons, elle s'en aurait-allez, Avec le froid intense de cette année. Il me reste renard, blottie là, en mon cœur, ou ce qui en reste de moi...
Printemps
Je suis un saule au milieu des sapins le seul à avoir perdue ses feuilles par un froid matin Je suis un saule au milieu des sapins le seul à ne pas avoir peur du minuit chrétien Je suis un saule au milieu des sapins le froid m'écorche, m'ébranche, je me cache sous mon écorce Je suis un saule au milieu des sapins sourire amère à mes frères encore verts, que je vois faire Je suis un saule au milieu des sapins Hé Noël ne ma pas consolé Je suis un saule au milieu des sapin hé le printemps vas me consolé