Le même encre avec le quel j'ai écrit l'amour en prose
le même encre de ses chansons qui ose...
le même encre que mes mémoires infidèles qui déraille...
je me connais, je sais que je broie que du noir
je sais que le rose me va comme un charme
je sais comme mon cœur a couru
et courra encore toute les rues
aveugler, essouffler
toujours en quête de la vérité
juste par son nom,
les anges me chantent de tendre berceuse
et si ces anges de leur domaine divin
parvenait à mourir avant ma fin
cette solitude qui m’assaille
enfin raison, elle me dira:
« t'es condamné, te l'avais dit
la solitude, c'est ta seule tragédie »...
et je poétise
le feu s'attise
et me consumant d'amour dans le vent
que j'ai peur
peut-être d'aimer
et sûrement d'être aimé
car la solitude m'a élevée
et quand le noir
qui prend naissance
en même temps que votre premier soir
ce peut-il qu'aimer soit plus qu'une délivrance?
et je poétise
en m'enflammant
sans jamais s'éteindre d'espoir
car je m'y attise
j'en suis amant
et je ne peu que broyer du noir...